Points importants
- Le syndrome de l’oreillette silencieuse est rare et peut avoir des origines très différentes
- Les signes cliniques sont dominés par des syncopes mais ils dépendent aussi beaucoup de la maladie sous-jacente
- Le diagnostic fait appel à un électrocardiogramme mais d’autres examens sont nécessaires pour en rechercher la cause
- Le traitement dépend avant tout de la maladie sous-jacente
Le syndrome de l’oreillette silencieuse chez le chien, encore appelé paralysie atriale est un syndrome rare.
Il peut être temporaire, permanent ou terminal.
Il peut être subdivisé en quatre grandes catégories :
- Intoxication par les digitaliques
- Hyperkaliémie
- Maladie du myocarde
- Forme pré-agonique terminale.
L’hyperkaliémie peut-être la conséquence de nombreuses affections : insuffisance rénale aiguë et obstructions de l’appareil urinaire, hypocorticisme (ou maladie d’Addison), certaines formes de diabète sucré, …
La myocardiopathie atrio-ventriculaire responsable d’un syndrome de l’oreillette silencieuse est une affection d’évolution progressive que l’on rencontre chez le chien mais qui reste extrêmement rare. Elle est parfois associée à une dystrophie musculaire, notamment scapulo-humérale.
Les signes cliniques sont de la faiblesse, une fréquence cardiaque très basse (bradycardie) responsable de syncopes.
Selon la cause sous-jacente du syndrome, d’autres signes cliniques peuvent être présents : troubles urinaires, vomissements, …
Comment fait-on le diagnostic du syndrome de l’oreillette silencieuse chez le chien ?
Le diagnostic du Syndrome de l’oreillette silencieuse repose sur un examen électrocardiographique.
D’autres investigations (biologiques, cardiaques,…) doivent ensuite être menées pour en déterminer l’origine.
Traitement du syndrome de l’oreillette silencieuse chez le chien
Il n’y a pas un traitement du syndrome mais des traitements qui dépendent de la cause sous-jacente.
Lors d’intoxication digitalique avérée, un arrêt et/ou un ajustement de la dose sont le plus souvent suffisants.
Lors d’hyperkaliémie, l’hospitalisation et la mise en place d’une réanimation médicale adaptée s’imposent, en plus du traitement causal.
Dans la myocardiopathie atrio-ventriculaire, la mise en place d’un pacemaker permet de contrôler les signes cliniques, mais l’affection du myocarde étant évolutive, l’amélioration n’est généralement que temporaire.
Prédispositions raciales
Certaines races sont considérées comme prédisposées à une myocardiopathie atrio-ventriculaire, notamment : Springer Spaniel anglais, Bobtail.
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