Points importants
- Onychodystrophie lupoïde symétrique est également connue sont les nomsd’onychomadèse idiopathique ou d’onychite d’interface
- La cause de cette maladie des griffes du chien est inconnue
- Les signes majeurs sont la chute des griffes
- Les traitements sont décevants et longs
- La maladie peut être douloureuse et invalidante pour le chien atteint
Une onychodystrophie lupoïde symétrique chez le chien est une maladie des griffes du chien. Elle est également connue sous le nom d’onychomadèse idiopathique et d’onychite d’interface.
C’est une maladie peu fréquente.
L’âge d’apparition des symptômes est de 2 à 6 ans.
Les manifestations cliniques se traduisent par une chute d’une ou plusieurs griffes. Une généralisation à toutes les griffes se produit en quelques semaines à quelques mois.
Quand les griffes repoussent, elles se déforment et sont anormalement molles ou fragiles.
Chez certains chiens, on observe de la douleur, du prurit. Lors d’atteinte sévère, des boiteries sont possibles.
Chez d’autres chiens, au contraire, la maladie peut être asymptomatique.
Le diagnostic se fait à l’occasion d’une consultation de dermatologie et nécessite parfois un examen histopathologique. La maladie ne doit pas être confondue avec les nombreuses autres maladies des griffes.
La cause de l’onychodystrophie lupoïde symétrique chez le chien est inconnue.
Une prédisposition nette de certaines races à l’onychodystrophie lupoïde symétrique chez le chien est rapportée, notamment chez le Berger allemand et le Setter Gordon.
D’autres races sont atteintes comme : Berger allemand, Boxer, Caniche, Golden retriever, Greyhound, Labrador, Rottweiler, Schnauzer miniature,…
Le pronostic de l’onychodystrophie lupoïde symétrique chez le chien est réservé. Certaines formes résistent à tous les traitements et la maladie peut être assez invalidante pour le chien.
Le traitement est généralement long et d’une efficacité relative. Des soins réguliers sont nécessaires. Selon les cas, le traitement fait appel à des immunosuppresseurs, des antibiotiques, des antidouleurs, … et à une exérèse précoce des griffes atteintes, voire de toutes les griffes (sous anesthésie).
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