CONDUITE A TENIR EN URGENCE
Maintenir votre lapin dans un espace réduit et confortable : placez le sur une couche épaisse de serviettes. Elles permettent à la fois d’absorber les urines et de ne pas être étendu sur un sol dur. Changez-les régulièrement afin que votre lapin ne se souille pas.
L’installer dans un endroit sombre et calme : cela permet de limiter les stimulations extérieurs qui peuvent augmenter le stress de l’animal et induire, dans certains cas, une crise convulsive.
Maintenir votre lapin au chaud : selon l’origine de la paralysie, l’animal peut être hypotherme. Dans ce cas, maintenez-le à l’abri des courants d’air et installez le près d’une bouillote, en veillant à la recouvrir d’un linge pour ne pas bruler votre animal.
GRAVITÉ
Urgence vétérinaire vraie. L’animal doit être conduit au plus vite dans un centre d’urgence vétérinaire.
PRINCIPALES CAUSES POSSIBLES
Traumatique : Fracture ou luxation vertébrale (chute des bras du propriétaire ou du haut d’un meuble, lapin effrayé qui effectue une mauvaise ruade, bagarre avec un autre animal…)
Neurogénique : Encéphalitozoonose, toxoplasmose, anomalie vertébrale congénitale ou acquise, néoplasie.
QUEL VÉTÉRINAIRE CONTACTER ?
Certains cas de paralysie sont précédés par d’autres signes nerveux (syndrome vestibulaire, ataxie, baisse de la vigilance…) et/ou par des signes généraux (anorexie, abattement…). Dans d’autres cas elle est d’apparition aiguë. Dans une situation comme dans l’autre le facteur temps peut être déterminant pour la survie du lapin. Il doit donc être vu par un vétérinaire dès l’apparition des premiers symptômes.
En conséquence : si votre vétérinaire traitant est ouvert, c’est bien évidemment l’interlocuteur privilégié. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, un vétérinaire à domicile connaissant les NAC peut apporter les premiers soins. En son absence, pour ce type d’urgence, une consultation sans délai dans un service d’urgence est indispensable. En effet, une surveillance vétérinaire prolongée doit être mise en place afin de gérer l’état de choc. Des examens complémentaires (radiographie, examens sanguins…) peuvent être nécessaires.
HOSPITALISATION
Le pronostic des paralysies est très souvent sombre voir fatale lorsque l’état de conscience est altéré. Une hospitalisation est donc indispensable afin d’offrir les meilleures conditions de réanimation médicale à l’animal.
